Trois personnages racontent des histoires d’animaux domestiques disparus, décrivent les rituels pour les enterrer.
« Moi c’est quand j’ai retrouvé le furet. J’étais vraiment triste parce que je l’aimais beaucoup… Il faisait plein de bêtises dans la maison, il arrachait les rideaux… »
Trois personnages racontent des histoires d’animaux domestiques disparus, décrivent les rituels pour les enterrer.
Des séquences filmées avec des enfants alternent avec ces scènes jouées : tournées en extérieur, elles sont projetées sur un mur-écran à roulettes. Un dialogue s’établit entre les plans documentaires et les acteurs, qui semblent s’approprier en direct les récits filmés qu’on devine, pour certains, romancés par l’imaginaire des enfants.
Tandis que les histoires, d’abord très précises et concrètes, prennent quelques libertés avec la vraisemblance, les trois ami·es, paré·es d’accessoires fleuris fabriqués avec des emballages et des végétaux dont il est question au début (contenants recyclés, pétales, brindilles), racontent les aventures d’après, des découvertes et rencontres inattendues, cocasses et drôles dans des biotopes nouveaux pour elles et lui. Un ping-pong narratif teinté de fantaisie sur la disparition des animaux de compagnie, pour parler de la mort tout en rebondissant sur la faculté des enfants à inventer sans fin des histoires de mondes parallèles.
45 min - Salle Antoine Vitez